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CEDIF Comité Elargi de Défense de l'Individu et des Familles

La mesure d’urgence : un acte criminel

EnfansectomieL’enfansectomie, une spécialité de l’ASE

Dans le fonctionnement des services sociaux, il existe une méthode ô combien destructrice pour l’enfant : la mesure d’urgence. Totalement insupportable pour les parents et souvent irréversible dans l’évolution psychologique d’un enfant.

Les services sociaux mettent en avant la notion de danger et l’intérêt de l’enfant pour justifier cette mesure et permettre l’assistance, laquelle contient en germe le plus grand défaut de l’ASE : l’exclusion.

Le procédé qui consiste, avec ou sans appel à la force publique, à retirer un enfant à la sortie de l’école ou après une réunion ASE – parents sans que cet enfant ne soit préparé, est, disons le tout net, une pratique criminelle qu’on ne peut se permettre que si l’on est sûr d’éviter par là un danger plus grave encore.

Et quel danger est plus grave sinon un risque pour la vie même de l’enfant ou des pratiques pédocriminelles ?

Une séparation dans ces conditions est en elle-même un danger de "mort psychologique". De plus les liens affectifs rompus sont des maltraitances durable chez un enfant. 

Pensons à la façon dont cela se déroule.

L’enfant sort de l’école, il a un projet ; ce soir il fera ceci ou cela. Peut-être voir son feuilleton préféré, lire ses BD, retrouver son chien … et puis il se retrouve derrière les murs et les barreaux d’un foyer pour l’enfance. Il ne reverra plus ce qui faisait sa vie. Imaginez-vous le traumatisme ? Son équilibre psychologique et affectif sera atteint irrémédiablement.

Je pense ici a la naïve satisfaction du gendarme au procureur : " Nous avons agi par surprise en l’absence des parents. Tout s’est bien passé " Insupportable ! Inacceptable.  

La conclusion appartient à Jenny Aubry, psychanalyste de l’enfance abandonnée : " aucune rupture définitive n’est acceptable, même à l’âge de l’adolescence lorsqu’elle est imposée par des tiers et que ces motifs ne sont pas compréhensibles pour l’enfant. ".

Eric Dolla, section CEDIF Alpes Maritimes

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