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CEDIF Comité Elargi de Défense de l'Individu et des Familles

Le totalitarisme judiciaire

la-justice-guide-ses-confreres.jpgCet acte est abject. Il s’agit d’un crime contre nature. Cela s’est passé cette semaine [le 7/8 février 2012], en France [Zuydcoote, dans le Nord]. Un père a assassiné au couteau ses trois jeunes enfants, avant de se suicider. [Le père et la mère vivaient séparés depuis plusieurs semaines. Ils étaient en instance de divorce.] ...

Il y a des psychiatres agréés pour "trouver" des "nouvelles maladies", maintenant qu’ils ont imposé la "maladie bipolaire" et le "syndrome d’aliénation parentale". Mais les mêmes psychiatres agréés, assistés par leurs compères auxiliaires de justice et magistrats, n’ont pas trouvé de nom pour qualifier ce type de crime contre nature, de plus en plus commis par des pères traînés en "justice" sous prétexte de séparation parentale, et qui deviennent fous en écoutant les avocats blablater tranquillement, plaider leur déchéance au nom des droits de l’Homme.

Le salaud qui a tué ses trois enfants a eu la cruauté de ne pas tuer leur mère, mais d’empoisonner son devenir, elle qui n’était au final que l’autre jouet de la machine judiciaire, seulement discriminée positivement pour que les affaires tournent, pour que la procédure reste sans incident, pour que la jursiprudence sonne et trébuche dessous leur robe.

Indignez-vous, les deux robes noires qui ont transformé un homme en assassin cruel. Cette posture indignée vous va si bien. Vos affaires familiales à venir ne sont fort heureusement pas compromises : personne n’aura l’impudence de vous demander comment vous avez rendu un homme fou à tuer. Personne. Aucun "confrère", aucun journaliste, aucun procureur, aucun juge, aucun psychiatre agréé. Ces meurtres opportunément laissés sans réaction civilisée, cela s’appelle le légazisme * [totalitarisme judiciaire] .

* La procédure a tué la famille, sa première proie collective. Profitant des difficultés relationnelles induites par l'égalité entre les femmes et les hommes, s'appuyant sur l'idéologie féministe, le légazisme a proliféré sous prétexte de droits discriminants entre les femmes, les hommes, et leurs enfants communs. Des dizaines de milliers de suicides, des centaines de milliers d'exclusions, une paupérisation des familles artificiellement tronçonnées, ont conforté certains lobbies dans leur immunité et dans le bien-fondé de leurs ruses border-line [le terme border-line ou état limite est associé aux troubles mentaux à la frontière entre une structure névrotique et une structure psychotique], dans l'impunité des procès durs, au civil comme au pénal.

Ah oui, Monsieur Guéant, pour vous qui jouez avec les mots comme avec les maux, il y a des "civilisations" plus laides que d’autres, ou plus exactement, pour ne pas répondre sur le même champ de batailles stupides que le vôtre, il y a en France un système qui viole les lois fondamentales du respect de l'autre. Vous osez vous gargariser de l'abandon de la peine de mort en France ? Mais depuis qu'elle est juridiquement abolie, épargnant une ou deux personnes par an, elle est devenue judiciairement banale. Car des milliers de gens, au départ innocents, se sont tués ou ont tué en sortant d'un tribunal ou d'un cabinet d'affaires judiciaires. Ca va les affaires, cher confrère ? Oh oui, d'abord parce que je le vaux bien, mais surtout depuis que je suis l'ami du PDG de la télé, du gouvernement, des assemblées et du tribunal !

Cela fait 40 ans que beaucoup pensent qu'avec de meilleurs juges, les choses seraient différentes, et les traitements ou perspective de traitements judiciaires seraient mieux vécus. Certes, l’école nationale de la magistrature est une fabrique d’esprits conditionnés, apprenant à des élèves gâtés qu’ils vont avoir une très belle carrière pour peu qu’ils s’appliquent à eux-mêmes la logique de "l’absence de jurisprudence", qu’ils évitent de penser aux privilèges qui sont les leurs puisque ce sera un dû, et qu’ils se protègeront les uns les autres en étant tous pareils, tels des anticorps bien formatés faisant chacun d’entre eux comme tous à la fois le corps inaltérable et auto-magnifié du pouvoir judiciaire.

Certes, un fonctionnement sain des institutions d’une République sociale (celle qui fut ré-initiée par le CNR [lConseil National de la Résistence] après le nazisme) exige que les juges – mais aussi les avocats, les huissiers, les notaires, et la myriade des experts gravitant autour du pouvoir judiciaire - soient réellement les représentants de leurs concitoyens, ait un minimum de connexions socioprofessionnelles avec eux, et force est de reconnaitre que nous sommes loin du compte. Mais le corps des robes noires et rouges est bel et bien d’une aristocratie fonctionnant en autarcie, une juristocratie, si l’académie française voulait bien reconnaître comme mot usuel cet actuel néologisme.

Du début des études jusqu’à la fin de carrière, forcément brillante, forcément médaillée, les juges français – que bien peu de gens connaissent sauf leurs collègues, car ils ne sortent que rarement de leur clan - échappent aux lois communes. Et je ne parle pas que des lois prévues pour les autres dans les codes, mais avant tout aux lois de l’attention civilisée aux autres.

L’exemple type de cette dérive est la monstrueuse justice familiale, la machine à broyer les responsabilités parentales sous prétexte d’état de droit, de féminisme quand les enfants sont petits, de Droits de l’Enfant et de Droits de l’Homme alors que ces Droits sont prévus par deux Conventions ratifiées et chaque jour violées, dans l’unique but de ne pas déplaire aux avocats, dont le chiffre d’affaires repose sur cette capture illégale totalement banalisée après quarante années, non pas de bons et loyaux services, mais de mauvais et déloyaux sévices.

Un juge de la République française, et quoi qu’on pense d’ailleurs de celle-ci en tant qu’idéal sensé respecter la liberté, l’égalité et la fraternité de tous et de chacun, ne peut agir comme il le fait depuis plus de quarante ans. Un juge normal devrait d’emblée se reconnaître incompétent pour juger deux parents, en application de la Constitution Française qui ordonne de respecter les Conventions ratifiées, et donc en l’occurrence les articles 8 [droit au respect de la vie privée et familiale] et 14 [interdiction de discrimination] de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, ainsi que les articles 2, 9, 16 et 18 [droits : à la non-discrimination (2), de vivre avec ses parents (9), à la protection de la vie privée (16), à la responsabilité des parents (18)] de la Convention des Droits de l’Enfant.

Il ne devrait se reconnaître compétent que pour un reliquat de parents, soit ayant commis un délit justifiant un jugement de séparation, soit n’ayant pu être épaulés par des services neutres et bienveillants ayant vocation d’aider et conseiller les parents en difficulté. Mais cela ferait un manque à gagner de 90% pour la corporation para-mafieuse des avocats divorcistes, ayant développé un pouvoir indécent, de plus en plus flagrant et honteux pour notre "démocratie" (faudra t’il aussi inventer le terme de "démoncratie" ?). Aussi, un tout petit lobby aussi irresponsable que celui des avocats, a-t-il pris les citoyens en otages, avec le puissant soutien des juges, qui n’a rien à envier à la bénédiction antérieure du pouvoir religieux au profit de la noblesse.

C’est dans cette mesure que si l’on doit espérer pour nos enfants que l’école nationale de la magistrature ne filtre et conditionne plus les juges, que rien ni personne ne me fera plus appeler "nos" juges, que les ordres des avocats et dans une moindre mesure des médecins (complètement infiltré par des avocats, d’ailleurs) disparaissent au bénéfice d’institutions non ou moins corporatistes, je ne peux pour ma part bêler avec les robes : car il est totalement faux que nous manquions de juges ! Nous en aurions au contraire bien trop si la Justice en tant que dernier pouvoir de la République se contentait de remplir sobrement ses missions cardinales.

Or dans notre "démoncratie juristocratique", dans notre prétendue "république sociale", les pouvoirs sont cul par-dessus-tête, et les forces répressives, normalisatrices, "managent" de façon autoritariste la société au lieu de la protéger quand nécessaire. Cette situation inédite dans l’histoire de France est à rapprocher du protectionnisme inouï dont bénéficia la magistrature au sortir de la collaboration avec les nazis, alors que ce fut le corps d’état le plus collaborateur, et comme toujours avant cette sinistre période ou après jusqu’à nos jours, le plus privilégié.

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Le légazisme et les légazis :

Dans notre société polluée par le conditionnement judiciaire, il est temps de décrire le légazisme, cette dérive institutionnelle, la pire d’entre elles depuis bien longtemps, et de dénoncer les méfaits des légazis, infiltrés partout, dans les consciences, les médias, les partis actuels, les associations (notamment féministes, "de pères", des "droits des enfants"), les entreprises, etc. En effet, faute de mots devant ce précédent historique d’oppression spécifique (unique en France depuis l’inquisition) trop de gens parlent à ce jour de la barbarie judiciaire et de ses collabos psy comme d’une viciation de type nazi. Ceci est faux, et cette erreur anéantit la critique. Les intéressés ont beau jeu de plaider, la main sur le coeur et l'air outragé, qu'ils ne sont évidemment pas nazis, et d'ailleurs bien souvent très à gauche et écoeurés par les atteintes aux "droits de l’homme", qu’elles soient d’hier, en Europe,  ou d’aujourd’hui, sévissant selon eux partout sauf dans leur lieu de libre exercice, les tribunaux français, véritable bunker où légalité et illégitimité se confondent pourtant sans risque.

Par contre, on peut poser qu’est légazi toute personne qui se retranche derrière une certaine légalité (ce qu'est devenue l'exploitation du droit) pour être objectivement intrusive, illégitime, barbare, cruelle, cynique, despotique et/ou mercantile. Les légions légazis ont un costume noir. Elles s'appuient le cas échéant sur les légazis blancs, ces médecins experts qui peuvent être appelés des zalibis [la parodie de the alibi(s)], et qui acceptent de rédiger des expertises psychiatriques au détriment de parents indemnes de maladies psychiatriques, afin de permettre la discrimination prévue par transformation artificielle de ces parents en justiciables (et ce en cas de résistance d'un parent au légazisme noir), violant eux aussi leur déontologie en toute impunité sous prétexte de remplir une "mission de service public". Le parent résistant sera alors a minima décrit comme psychorigide, devrait s'inscrire dans des soins qu'il refuse, et le parent à protéger sera au pire hystérique, mais devant être protégée et sécourue par des soins d'ailleurs bien souvent déjà commencés...

Inventer le mot  "légazisme" est donc une façon d’expliquer la dérive psychojudiciaire, qui est venue pervertir le fonctionnement de la république, bien plus efficacement, concrètement et sournoisement que la défunte église ne le fit (car il y avait séparation des pouvoirs entre église et Etat, mais  il y a totale confusion du pouvoir légazi et des deux autres pouvoirs, pire, il y a contamination par infiltration de ces deux pouvoirs, manipulés par le troisième, qui n'est plus le pouvoir judiciaire de nos idéaux, ce dernier recours de la République : il est devenu un pouvoir déjanté, saisi sous tout prétexte et en première intention, s'immisçant dans toutes les problématiques sociales, faisant sa pub sur les ondes publiques (les 40 000 voleurs de droits), normalisant précairement la société. Ce pouvoir est irresponsable, non tenu au principe de précaution, au suivi de ses actions, au respect de la vie privée et de la vie de famille, est négationniste (de la vie de famille), imbécile - l'arrêt "Lejeune" [l'arrêt de cassation Lejeune représentait l'interprétation judiciaire de la ratification de la Convention Internationale des Droits des Enfants par la France], "Perruche" [l'affaire Perruche est une affaire française relative à l'indemnisation du "préjudice d'être né"] et suivants [sont connus également anti-Lejeune et anti-Perruche], aberrant et sur-interprétable - la loi sur le harcèlement - est désocialisant, infantilisant, etc.

Les légazis sont nos intouchables, toute moralité en moins. Qui a eu la déveine d'être traîné dans un tribunal se souviendra toujours de ce grouillement de robes, froufroutant avec ostentation, de ces sortes de nids d'araignées se rejoignant où s'éparpillant, d'où se tiennent des conciliabules entre initiés, d'où fusent des "plaisanteries" qui font jaboter leurs robes, les mêmes que les carabins de 20 ans profèrent, de ces enclaves du moyen-âge où prospèrent ces seigneurs au coeur des "palais de justice de la république"... Que 5 000 personnes puissent se suicider l’année qui suivra leur judiciarisation n’est pas leur problème. En 2002, appuyés par un gouvernement de légazistes "de gauche", ils ont étouffé sciemment toute possibilité de recours social, après une grève illégale mais non réprimée de leurs comparses juges en bêlant, eux qui sont l’archétype de la profession libérale et de l’individualisme, des slogans pervers comme "le droit pour tous". Or quel est leur but ? Pour la galerie, faire vivre le droit. Mais en réalité, faire vivre leur portefeuille d’actions en s’installant dans des réseaux d’influence, des créneaux porteurs, des associations, comme celles "de pères" et pourtant (la famille est de plus en plus conditionnée aux diktats des jaffairistes), ou celles "des droits des enfants" (qui parle de ces associations ayant soutenu les centaines de légazistes d’Outreau ?).

Ce ne sont pas les élus (je n'ai pas écrit "zélus", ..., tellement moins vicieux que les légazis !) qui sont à renvoyer, comme le demandait récemment des jeunes dans la rue, qu’on a plus critiqué que les juges en grève pour soutenir le légazisme, jetant leurs codes dans les fenêtres. Il nous suffit de mieux ou pas voter selon le cas, et surtout de mieux agir individuellement et collectivement, en faisant un peu moins de compromis avec les nouvelles formes de barbaries, dont les violences institutionnelles sont l'exemple-type, en proposant des alternatives à la décadence contemporaine. Ce sont les légazis qui sont à rééduquer, et dont un nombre important est à renvoyer définitivement, car ce monde professionnel, le pire qu'il m'ait été donné d'observer dans ma riche carrière de médecin du travail, grouille de criminels et de salauds, pervers, cyniques et tout-puissants devant lesquels la société se courbe comme les esclaves modernes devant leurs maîtres absolus et bourreaux sans scrupules contemporains.

D'après les textes de Pascal Dazin, docteur en médecine, médecin du travail, fondateur de "l’Alphabet du Respect des Enfants", responsable de "Résistance des Parents Responsables"

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Commentaires

  • Xavier Collet

    1 Xavier Collet Le 26/02/2012

    Sur la question des cultures je ne serais pas aussi tranché, car effectivement certains traits culturels sont condamnables, qu'il s'agisse de l'excision, des guerres fleuries des aztéques. Espérons que l'esprit de servitude vis-à-vis de l'Etat providence qui conditionne les familles et enlève les enfants ne devienne pas une composante de la culture française. Dans un tel cas, la soumission française à l'autorité en comparaison avec la vision américaine d'un peuple en arme contre les dérives dictatoriales d'un Etat pourrait me permettre d'affirmer que sur ce point la culture américaine est supérieure à celle du renoncement.

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