En l’occurrence l’idiot, ou plutôt celui qui feint de l’être, c’est le gouvernement secondé par les media.
Ainsi, alors que les partisans de la manif pour tous dénoncent la mise en cause de l’institution familiale, les idiots ne trouvent qu’à se plaindre d’une intolérance fantasmée. Décérébrés par la télé, ils pensent que le "mariage pour tous" est une loi favorable aux homosexuels et donc dénoncée par des homophobes. L’homophobie étant un délit, la répression peut s’abattre.
Faut-il que le gouvernement perde son sang froid pour tenter d’effrayer, avant même la manif, ceux qui entendaient y participer ? Pierre Bergé en rajoutait même une couche dans ce domaine en relayant ce tweet : " Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c’est pas moi qui vais pleurer. "
Comment une insurrection pacifique de la légitimité contre une volonté de légiférer l’intime a-t-elle pu faire l’objet d’une telle désinformation et de tant de haine des tenants du tout-État ?
Un sommet de désinformation
La désinformation est certes une arme habituelle entre les mains de l’État, elle permet de faire diversion, de monter une clientèle politique contre une autre afin de se constituer un électorat. Et si la ficelle ne marche pas, il faut en rajouter une couche, faire dans l’énooooorme comme le préconisait Goering. Mais quand la désinformation atteint des sommets et que la répression est à l’ordre du jour, c’est qu’il y a péril en la démocratie.
Ainsi au bas mot, un million de personnes descendent dans la rue pour dire qu’il existe des droits, des situations dans lesquelles l’État n’a pas à intervenir à moins d’assumer son totalitarisme. Un million de personnes et plus envahissent pacifiquement les rues de Paris comme une marée humaine à perte de vue. Et voila que ce million et quelques est nié officiellement devenant quelques centaines de milliers.
Le mensonge est gros et les images de la manif suivie par hélicoptères ne doivent pas être diffusées. Face à une réalité qui dérange il faut faire diversion, à 15 heures ce 26 mai on pouvait prévoir deux réactions possibles : soit des incidents seraient déclenchés artificiellement, soit la France allait s’engager en Syrie.
BINGO ! Le matin du 27 mai les media vont donc titrer sur des attaques chimiques à Damas et des centaines d’arrestations en suite de la manif ! Cela vous étonne ?
Ce 26 mai 2013, un million de fascistes et de séditieux, d’homophobes, de racistes, de vychistes se seraient réunis comme en 1934 et … le Parlement n’est pas tombé, c’est à n’y pas croire !
On n’y croit pas justement, la diffamation est évidente. Pour avoir rejoint des cortèges ce jour à Paris, nous n’avons vu que des familles, des jeunes, des moins jeunes dont la plupart n’avaient jamais manifesté et donnaient ainsi un spectacle bon enfant loin des beuglements des habituels cortèges syndicaux.
Les "factieux" arrêtés se dévoilent d’ailleurs sur le blog "Génération Garde à vue" (http://generationgav.wordpress.com/), allez y faire un tour et le motif de leurs arrestations voire de leur jugement prochainement pour … sédition est à se tordre de rire ou à se fâcher tout rouge.
Ce qui se prépare avec "le mariage pour tous"
Un million de manifestants ont, pour une bonne part, bien compris la raison pour laquelle ils arpentaient le pavé.
Ils connaissent la théorie du genre visant à dissoudre les repères sexuels, ils considérent que l’Etat s’insinue de plus en plus dans la vie privée et dénoncent cette évolution qui les inquiète.
En poussant le débat, ils se rendent compte que la situation qui est faite aux familles est pire encore que ce qu’ils imaginaient.
Le "mariage pour tous" s’inscrit en réalité dans une stratégie globale voulue par certains groupes de pression ennemis de l’autonomie individuelle et familiale.
Il y était rappelé des attaques contre l’intégrité familiale avec la possibilité pour un mineur de se faire avorter sans que les parents en aient connaissances, le développement de "l’instruction sexuelle" à l’école, l’activisme de travailleurs sociaux favorisant des ruptures familiales.
Les deux dernières innovations complémentaire à la loi Taubira méritaient aussi d’être mises en lumière, qu’il s’agisse de l’enseignement dans les écoles de la théorie du genre ou encore la possibilité de faire adopter des enfants enlevés à leur famille (http://asso-cedif.e-monsite.com/pages/interpellations/loi-sur-l-adoption.html).
Chantage à l’enfant
Entre la loi Tabarot et la loi Taubira, il n’y avait qu’un pas et un stock d’enfants adoptables à constituer pour ceux qui ne peuvent en avoir naturellement.
On a alors parlé de droit à l’enfant pour les couples homosexuels. Mais ce droit là n’est pas une fin, il n’est qu’un moyen car il ne s’agira pas d’un "droit opposable", l’Etat n’a aucune obligation de fournir un enfant à des couples incapables de procréer, il accorde ce droit qu’à l’issue d’une enquête sociale dont les considérations peuvent souvent nous échapper.
Ce qui apparaît donc dans la loi Taubira c’est la création d’un droit à l’enfant qui suppose allégeance.
Ainsi, le droit d’avoir une famille deviendra non un droit naturel (il existe des homosexuels qui ont fondé naturellement des familles) MAIS UN DROIT CONCÉDÉ PAR L’ETAT.
Déjà les services sociaux dit de la "protection de l’enfance" ont le pouvoir de vous retirer vos enfants sous des prétextes futiles.
Désormais, ils ont la possibilité de vous en "donner" un si vous êtes bien sage.
L’amour de nos enfants, naturels ou pas est en voie de devenir une arme et un outil de contrôle social que vous soyez hétéro ou non.
Si vous laissez faire, ne dîtes pas qu’on ne vous aura pas prévenu.
Publié : le 05/06/2013 par comitecedif
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