En France, tous les ans, environ 150 000 enfants sont placés en famille d’accueil (54%) ou en foyer (46% réparties dans 1763 établissements accueillant des enfants et adolescents en difficulté sociale : maisons d'enfants à caractère social [MECS] et foyers de l'enfance [plus de 90 % des places], internats scolaires, villages d'enfants, pouponnières et lieux de vie). Comme le reconnaît lui-même Pierre Naves, Inspecteur Général des Affaires Sociales, dans la moitié des cas, ces placements ne se justifient pas - 25% pour des mauvaises évaluations au départ et 25% pour des prolongations abusives. Ainsi, ce sont donc près de 75 000 enfants qui sont arrachés à leurs milieu naturel et qui garderont, toute leur vie, les séquelles de ce traumatisme - 65% des adultes soignés pour maladie psychiatrique et 40% des SDF âgés de 18 à 24 ans sont passés par des dispositifs de protection de l’enfance. Une souffrance indue mais infligée aux familles d'autant plus inexplicablement car elle est très coûteuse. L’aide sociale à l’enfance est devenue le premier poste de dépenses des départements en matière d’action sociale. Selon la Cour des Comptes, dans son rapport publié le 1er octobre 2009, les dysfonctionnements de la protection de l'enfance concerne à peu près 300 000 jeunes pour une dépense annuelle d'environ 6 milliards d'euros (près de 10 milliards € sont investis l'année suivante). A savoir - le placement mensuel d’un enfant revient à 6 000 euros (72 000 €/an), tandis que 2 millions d’autres enfants sont considérés comme pauvres car leurs familles vivent avec moins de 950 € par mois !
L’analyse du comportement ou du caractère d’une personne par l’écoute est totalement subjective, et les termes employés dans une synthèse sont bien souvent incompréhensible pour le commun des mortels.
Mais dans cette société on a besoin de croire que des individus sont dangereux sans pour autant trouver et évaluer la notion de danger. La violence fait partie de la nature humaine , on ne pourra jamais l’arrêter , mais on doit limiter les risques.
La collégialité est importante, pourquoi un psy seul doit être décisif ? La lourdeur des procédures anéantie l’évaluation des situations familiales.
Pourquoi le juge donne et redonne des analyses a tour de bras ? Obligatoirement le médecin connait le dossier et ses conclusions ne seront pas impartiales et objectives. D’autre part ses méthodes d’analyse sont toujours basées sur les codes sociaux et génétiques des patients .
Prenons un ton un peu plus... Comment dire ?... Ironique.
Souvent ces analyses sont dans "l’ère du temps ", c’est le retour du tragique. Le mal est en nous autant que le bien... La mort nous habite ainsi que la violence.
Démon, sort de ce corps!
Conclusion : ces médecins doivent accepter que personne n’a de solutions, il faut arrêter de rationaliser et de tout contrôler... C’est mortifère et puis faire prendre conscience que les décisions prises dans leurs rapports peuvent être très lourdes de conséquences néfastes. La justice doit relativiser les avis des experts , ils ne sont pas détenteur de "la" vérité.
Les théories freudiennes et je ne sais quelles méthodes du Moyen Âge sont totalement obsolètes a la vitesse à laquelle change la société. La clarté et la simplicité des rapports serait un bien pour faciliter leur compréhension.
Je finirai par une citation de lord Byron : " Les lois et les institutions sont comme des horloges. De temps en temps il faut savoir les huiler et les mettre a l’heure juste ".
Éric Dolla
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1. Par Cuenot bathaud Dominique le 10/12/2020
Bonjour nous parents de trois enfants trois garçons sont placés abusivement depuis le 27 septembre 2018 ...
2. Par Jean Alexandre le 13/11/2020
Bonjour, Je suis très attentif à ce sujet, je suis moi-même victime d'une justice aberrantequi privilégie ...
3. Par Bugnon Céline le 12/11/2020
Bonjour. J ai appele les services sociaux a l aide contre la violence conjugale. L ase ne m a plus jamais ...