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L'objectif du CEDIF est de défendre l'institution familiale et de faire respecter le principe de subsidiarité selon lequel les parents sont les premiers responsables de leurs enfants. Il entend faire appliquer des articles 14 (droit de constater par soi-même) et 15 (droit à demander compte à l'administration) de la DDHC de 1789, en relation avec les articles 6 (droit au procès équitable) et 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la CEDH de 1953 et l'article 54 (interdiction de l'abus de droit) de la CDF de l'UE de 2000. Il vise à rappeler la place fondamentale de la famille dans le développement éducatif et social des enfants; sensibiliser le public au rôle de la famille en tant qu'institution première apte à permettre la formation de la personnalité des enfants et leur système de valeur; favoriser des solutions d'arbitrage dans des situations de conflits familiaux en évitant au maximum l'intervention des pouvoirs publics; demander des comptes à tout agent public de son administration; dénoncer des procédures abusives et des faits de déni de justice; obtenir que les exactions administratives et judiciaires soient poursuivies, médiatiser les fautes commises par des magistrats et des experts judiciaires.

En France, tous les ans, environ 150 000 enfants sont placés en famille d’accueil (54%) ou en foyer (46% réparties dans 1763 établissements accueillant des enfants et adolescents en difficulté sociale : maisons d'enfants à caractère social [MECS] et foyers de l'enfance [plus de 90 % des places], internats scolaires, villages d'enfants, pouponnières et lieux de vie). Comme le reconnaît lui-même Pierre Naves, Inspecteur Général des Affaires Sociales, dans la moitié des cas, ces placements ne se justifient pas - 25% pour des mauvaises évaluations au départ et 25% pour des prolongations abusives. Ainsi, ce sont donc près de 75 000 enfants qui sont arrachés à leurs milieu naturel et qui garderont, toute leur vie, les séquelles de ce traumatisme - 65% des adultes soignés pour maladie psychiatrique et 40% des SDF âgés de 18 à 24 ans sont passés par des dispositifs de protection de l’enfance. Une souffrance indue mais infligée aux familles d'autant plus inexplicablement car elle est très coûteuse. L’aide sociale à l’enfance est devenue le premier poste de dépenses des départements en matière d’action sociale. Selon la Cour des Comptes, dans son rapport publié le 1er octobre 2009, les dysfonctionnements de la protection de l'enfance concerne à peu près 300 000 jeunes pour une dépense annuelle d'environ 6 milliards d'euros (près de 10 milliards € sont investis l'année suivante). A savoir - le placement mensuel d’un enfant revient à 6 000 euros (72 000 €/an), tandis que 2 millions d’autres enfants sont considérés comme pauvres car leurs familles vivent avec moins de 950 € par mois !

Derniers commentaires

1. par wandja le 28/08/2023

je viens respectueusement auprès de votre bienveillante diligence solliciter votre intervention, car ...

2. par Stéphanie le 29/05/2023

Merci à cette association d'exister. Ayant été quasiment détruite par la justice, l'Ase, avec un père ...

3. par etienne le 30/03/2023

bonjour combien touche l ase d un enfant handicape place a domicile des parents ?

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changement de mode de residences des enfants

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# 24/11/2010 à 23:48 maud
	depuis 4 ans je suis séparer du papa de mes enfants cette année la ma fille avait 3 ans et mon fils 6 mois ! début 2007 le jaf me donne la résidence unique des enfants a mon domicile et un droit de visite et hébergement chez leur père un week-end sur deux et la moitie des vacances scolaire! En décembre 2008 la cour d appel a la demande du papa accepte sa demande de résidence alternée une semaine sur deux de ma fille 4 ans et mon fils 1 ans! Depuis la résidence se passée plutôt bien pour les enfants mais ma mis dans la difficulté de me réinsérer professionnellement car je ne peux me reformer dans ma ville de domicile et qu'il m aurai fallu partir a une heure de chez moi pour me former pour retrouver un emploi mais cela n était pas possible les semaines ou j ai mes enfants donc malgré diverses démarches de réinsertions je suis aujourd'hui au rsa et sans de possibilité véritable de retrouver un emploi ! de plus depuis quelques temps ma fille de 8 ans se plaint chez moi de son père et vice versa ! malgré un dialogue de chacun de nous positif et de mise au point sur le faite quelle n a pas le choix de vivre chez chacun de ces parents une semaine sur 2 elle continue ! je m inquiète et me demande si la résidence alternée est pas difficile pour elle ! je voudrais savoir si son père et moi pouvons demander que les enfants est chacun un domicile unique chez l un des parents et que les week-end ils les vivent en alternance comme avant et ensemble bien sur pour maintenir le lien de fratrie soit : un enfant en résidence unique chez l un de parent et l autre chez l autre parent et un week end sur 2 les enfants ensemble en alternance chez chacun de nous !! et que pour les vacances les enfants feraient comme maintenant la moitie chez le père l autre moitié chez la mère! de plus cela me permettrait de déménager pour me reformer et retrouver une activité professionnel! merci beaucoup de me repondre
# 25/11/2010 à 08:44 Xavier Collet
	Bonjour, Les modes de garde sont toujours un problème aussi bien pour les parents que pour le vécu des enfants. Dans la situation que vous décrivez, il semble que vous vous soyez mise en accord avec le père pour trouver des solutions et que donc les enfants soient à l'abri d'un conflit parental. Une résidence unique est cependant difficilement réversible puisque l'un des enfants devra être scolarisé ailleurs et établir de nouveaux repères. Si vous êtes en accord sur le dispositif autant le mettre à l'essai juste sur une période de vacances scolaires pour voir comment les enfants le ressentent. Si tout se passe bien vous pouvez faire une requête conjointe auprès du JAF pour qu'il intérine cette mesure, mais attention elle pourrait être difficile à vivre et attirer l'attention des services sociaux. Donc bien y réfléchir. Cordialement,
# 25/11/2010 à 08:50 Xavier Collet
	Oups, entérine et non intérine, j'ai la frappe un peu légère ce matin.